Le 13 mai 2013 est une date marquante : il y a huit ans, plusieurs centaines de manifestants, pour la plupart pacifiques, dont des femmes et des enfants, ont été tués par les forces de sécurité dans la ville ouzbèke d’Andijan. Cette date signale également que, depuis cinq ans, l’Union européenne (UE) a pris la décision d’arrêter tous ses appels en faveur d’une enquête internationale indépendante sur les violences et de lever son interdiction de visa pour les fonctionnaires ouzbeks, malgré la totale impunité dont jouissent les auteurs de ces massacres.