Bien qu’en recul, la pauvreté restait une réalité pour plus d’un quart de la population. Le taux de mortalité infantile était en baisse. La mortalité maternelle frappait davantage les femmes noires que les autres. Les décès provoqués par la dengue ou la tuberculose ont augmenté. Le chômage était en baisse. Le nombre d’expulsions forcées et de personnes privées de logement restait préoccupant. Le budget de l’éducation a fait l’objet de coupes. De graves violences policières ont cette année encore été commises au nom de la « guerre contre la drogue ». Les mineur·e·s, en particulier les jeunes Noir·e·s, étaient toujours exposés à des risques de mort violente. Des violations des droits humains commises par des représentant·e·s des pouvoirs publics sont restées impunies. Le Brésil était toujours l’un des pays les plus dangereux au monde pour les défenseur·e·s des droits fonciers, en particulier pour les militant·e·s autochtones et quilombolas (descendant·e·s d’esclaves organisés en communautés). Plusieurs procès de meurtriers présumés de défenseur·e·s des droits humains étaient en cours. Le gouvernement n’a pas fait ce qu’il fallait pour ralentir le rythme de la déforestation et des incendies de forêt. Les inondations dans l’État du Rio Grande do Sul ont plus particulièrement touché les catégories les plus vulnérables de la population. Les communautés autochtones et quilombolas ont cette année encore été la cible de fréquentes attaques, essentiellement dues aux carences de la politique de délimitation des terres. Les violences fondées sur le genre contre les femmes et les personnes LGBTI, et notamment les féminicides et les violences politiques liées au genre, ont augmenté. Une proposition de loi risquait de compromettre l’accès à l’avortement.
Lire la suiteLa législation prévoit la peine de mort uniquement pour des crimes exceptionnels, tels que ceux commis en temps de guerre
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