Le racisme continuait d’alimenter la violence étatique. De nombreux massacres ont été commis par des membres des forces de sécurité, touchant de manière disproportionnée les personnes noires habitant dans des quartiers marginalisés. Des femmes cisgenres et transgenres, en particulier des Noires, ont été la cible de diverses formes de violence. En cette année électorale, la diffusion de fausses nouvelles par le président, Jair Bolsonaro, et plusieurs de ses déclarations ont attisé les violences motivées par des considérations politiques, menacé les institutions de l’État et compromis le bon fonctionnement du système judiciaire. De nombreux journalistes et défenseur·e·s des droits humains ont été menacés ou tués. La situation sociale, politique et économique a continué de se détériorer, ce qui a entraîné des violations des droits à l’alimentation, à la santé, au logement, au travail et à une assistance sociale, entre autres. Plusieurs enquêtes sur les violations des droits humains mises au jour par la commission d’enquête parlementaire sur la gestion gouvernementale de la pandémie de COVID-19 ont été classées. Du fait de l’incapacité persistante de l’État à combattre le racisme structurel, les peuples autochtones et les personnes d’origine africaine subissaient toujours de manière disproportionnée les conséquences de l’insuffisance des mesures et politiques institutionnelles.
Lire la suiteNe maintient la peine de mort que pour les crimes graves, tels que ceux commis en temps de guerre
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