Mexique. La justice doit envisager que l’action de Manuel Gaspar en faveur de l’environnement puisse être la raison de l’homicide dont il a été victime

En réaction à la déclaration de Jaime Huerta, procureur de l’État de Puebla, au sujet de l’arrestation d’une personne soupçonnée d’être liée à l’assassinat du défenseur de l’environnement Manuel Gaspar Rodríguez et à l’affirmation selon laquelle cet homicide serait lié à des problèmes personnels, la directrice d’Amnesty International pour les Amériques, Erika Guevara Rosas, a déclaré :

« Il faut que les autorités mènent une enquête exhaustive, indépendante et impartiale qui prenne aussi en compte les personnes qui pourraient avoir commandité ou organisé l’assassinat de Manuel Gaspar Rodríguez. Sinon, elles enverront un message d’impunité et favoriseront d’autres agressions contre des personnes militant en faveur de la terre, du territoire et de l’environnement. »

Il faut que les autorités mènent une enquête exhaustive, indépendante et impartiale qui prenne aussi en compte les personnes qui pourraient avoir commandité ou organisé l’assassinat de Manuel Gaspar Rodríguez.

Erika Guevara Rosas, directrice d’Amnesty International pour les Amériques

« Amnesty International demande instamment aux autorités mexicaines qu’avant de se prononcer précipitamment sur les causes de cet assassinat, elles incluent dans le champ d’investigation la possibilité que cet homicide puisse être lié à l’action de défenseur du droit à la terre et à un environnement sain que menait Manuel Gaspar Rodríguez.