Trois ans après la répression sévère des manifestations de Ouïghours à Ürümqi, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, des dizaines, voire des centaines de Ouïghours sont toujours soumis à une disparition forcée par les autorités ; leurs familles ne disposent d’aucune information sur le lieu où ils se trouvent, leur état physique ou leur statut au regard de la loi.