Dix ans après les violences qui ont secoué pendant un mois l’État du Gujarat, dans l’ouest de l’Inde, au cours desquelles au moins 2 000 hommes, femmes et enfants, musulmans pour la plupart, ont été tués et de nombreuses femmes et jeunes filles violées, les autorités indiennes n’ont toujours pas rendu justice à l’immense majorité des victimes, a déclaré Amnesty International mercredi 29 février 2012.