Les autorités ont continué à réprimer la dissidence et à prendre pour cible des journalistes, des militant·e·s et des personnes qui critiquaient le régime en engageant des poursuites judiciaires à leur encontre et en les plaçant sous surveillance, en dépit d’une grâce présidentielle concernant des milliers de prisonniers et prisonnières, dont des journalistes et des défenseur·e·s des droits humains. Les inégalités fondées sur le genre perduraient en droit comme dans la pratique, et les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe étaient toujours érigées en infraction. Les autorités ont manqué à leur obligation de garantir aux femmes et aux filles des services de santé sexuelle et reproductive accessibles, abordables et de bonne qualité, notamment des services d’avortement. La société civile s’est opposée à un projet de code de procédure pénale qui risquait d’entraver la lutte contre la corruption. Les autorités n’ont pas enquêté efficacement sur la répression meurtrière de juin 2022 contre des personnes migrantes ou réfugiées. Elles ont arrêté arbitrairement et réinstallé de force des personnes réfugiées, demandeuses d’asile ou migrantes dans des régions reculées, mettant leur sécurité et leur vie en danger. Le Maroc a subi une grave sécheresse imputable au changement climatique. La réaction de l’État face au tremblement de terre de septembre 2023 a été jugée inadaptée.
Lire la suiteLa législation prévoit la peine de mort, mais aucune exécution n’a eu lieu depuis 10 ans
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