La situation des droits humains a continué de se détériorer, le gouvernement faisant preuve d’hostilité vis-à-vis des défenseur·e·s des droits humains, des manifestant·e·s, des militant·e·s politiques et des journalistes, qui étaient harcelés, arrêtés, traduits en justice et placés pendant de longues périodes en détention provisoire ; un militant aurait été tué par des partisans du parti au pouvoir, l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF). L’État s’est servi des mesures de confinement liées à la pandémie de COVID-19 pour restreindre l’activité politique. Les forces de sécurité se sont livrées à des homicides illégaux. La Cour suprême a annulé une condamnation à 20 ans d’emprisonnement prononcée contre deux sympathisants de l’opposition. Des milliers de personnes ont été expulsées de force de leurs terres. Les hôpitaux publics restaient insuffisamment financés et la médiocrité des infrastructures de soins mettait en danger la santé des femmes et des filles. Un grand nombre de personnes risquaient de devenir apatrides.
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