Des atteintes aux droits humains ont de nouveau été commises dans le nord du pays dans le cadre du conflit armé, exacerbant la crise humanitaire. Des groupes armés ont cette année encore incendié des villages, décapité des civils et enlevé des femmes et des filles. Les forces de sécurité gouvernementales présentes dans la région ont elles aussi commis des violations des droits humains à l’encontre de la population, notamment des disparitions forcées, du harcèlement et des manœuvres d’intimidation envers les civil·e·s et des actes d’extorsion visant des commerçant·e·s. Les personnes déplacées à l’intérieur du pays vivaient toujours dans des conditions déplorables, avec un accès restreint à la nourriture, à l’eau et au logement. Les droits de réunion pacifique et d’expression ont été réprimés. Une nouvelle loi relative aux ONG menaçait de limiter l’espace civique en cas d’application.
Lire la suiteN’utilise pas la peine de mort