Les autorités n’ont pas réagi comme il se devait face à la pandémie de COVID-19 ni protégé le droit à la santé. Certaines mesures contre défenseur·e·s des droits humains, des militant·e·s et des journalistes ont été levées – le prisonnier d’opinion Germain Rukuki, notamment, a été libéré – mais les menaces, les manœuvres d’intimidation et les poursuites motivées par des considérations politiques n’ont pas cessé. Certaines personnes réfugiées de retour au Burundi ont fait l’objet de manœuvres d’intimidation. Les autorités n’ont pas respecté ni protégé les droits des femmes et ont bafoué le droit au respect de la vie privée. Des disparitions forcées, des homicides illégaux, des actes de torture, ainsi que des arrestations et détentions arbitraires, ont eu lieu cette année encore. La Commission vérité et réconciliation (CVR) a été accusée de parti pris et l’indépendance du pouvoir judiciaire a été mise à mal.
Lire la suiteN’utilise pas la peine de mort