Des journalistes, des défenseur·e·s des droits humains et d’autres militant·e·s ont été arrêtés et poursuivis en justice en violation des droits à un procès équitable et à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Des représentant·e·s de l’État se sont ingérés dans les affaires internes du principal parti d’opposition. Cette année encore, des arrestations et des détentions arbitraires, des disparitions forcées et des violations du droit à la vie ont été signalées. La Commission vérité et réconciliation était toujours accusée de parti pris. De hauts responsables ont encouragé la discrimination et violence fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, ainsi qu’à l’encontre des mères célibataires. Les violences faites aux femmes demeuraient un sujet de préoccupation, mais les signalements et les poursuites dans ces affaires restaient rares. Des mesures prises par les pouvoirs publics ont accentué les effets de la crise du coût de la vie, et le droit à la santé a été mis à mal. Il restait toujours près de 74 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays, pour la plupart à la suite de catastrophes naturelles. Des personnes réfugiées ou demandeuses d’asile burundaises de retour dans le pays ont été victimes de manœuvres d’intimidation, d’extorsion et de détention arbitraire.
Lire la suiteLa législation ne prévoit pas la peine de mort
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