Les représentant·e·s de l’État n’ont pas fait respecter les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association. De nombreuses organisations indépendantes de défense des droits humains n’étaient pas autorisées à mener leurs activités, et de nombreux acteurs et actrices de la société civile étaient toujours en exil. Les forces de sécurité et les Imbonerakure (branche jeunesse du parti au pouvoir) ont continué à lancer des attaques ciblées contre des détracteurs et détractrices du gouvernement et des membres de l’opposition, notamment avec des arrestations et détentions arbitraires, et des disparitions forcées. Les droits des personnes détenues ont été bafoués. La Commission vérité et réconciliation a été accusée de partialité. Le fait que les pouvoirs publics n’ont pas remédié aux pénuries de carburant et la décision inconsidérée d’interdire les vélos, tricycles et motos dans le centre de Bujumbura ont accru le coût de la vie, ce qui a eu des répercussions sur les droits sociaux et économiques. Des personnes réfugiées revenues dans leur pays ont été victimes d’actes de harcèlement, de manœuvres d’intimidation et d’agressions.
Lire la suiteN’utilise pas la peine de mort
Des outils de campagne que vous pouvez utiliser pour intervenir en urgence et protéger les droits fondamentaux des personnes.
Rapports, briefings, déclarations, communications et autres ressources produites par les chercheurs d’Amnesty.