Réagissant aux informations indiquant que les trois hommes déclarés coupables d’avoir collaboré avec Israël ont été exécutés par pendaison le 5 avril par le gouvernement de facto du Hamas dans la bande de Gaza, la directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, Magdalena Mughrabi, a déclaré :
« Les exécutions qui ont été pratiquées le 5 avril par les autorités du Hamas à Gaza sont un grave coup porté aux droits humains. La peine de mort est un châtiment cruel, inhumain et dégradant. Le recours à ce châtiment est déplorable quelles que soient les circonstances, mais il est dans le cas présent d’autant plus odieux que ces trois civils ont été condamnés à mort à l’issue de procès iniques devant des tribunaux militaires.
Le recours à ce châtiment est dans le cas présent d'autant plus odieux que ces trois civils ont été condamnés à mort à l'issue de procès iniques devant des tribunaux militaires.
Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International
« Nul ne doit être privé du droit à la vie, quel que soit le crime dont la personne est accusée. Le Hamas doit immédiatement cesser de procéder à des exécutions, abolir la peine de mort et cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires. »
Le 11 avril 2017, Amnesty International rendra public son rapport annuel sur la peine de mort, qui présente des chiffres détaillés sur les peines de mort et les exécutions recensées en 2016.