Le poste infirmier de Gabrielle au stade Olympique de Montréal

Portrait d’apprenant-e-s – Gabrielle, infirmière à Montréal : «Je me cherche toujours des occasions d’apprendre.»

Le poste infirmier de Gabrielle au stade Olympique de Montréal. Montréal, Canada, août 2017 © Gabrielle
Le poste infirmier de Gabrielle au stade Olympique de Montréal. Montréal, Canada, août 2017 © Gabrielle

Le poste infirmier de Gabrielle au stade Olympique de Montréal. Montréal, Canada, août 2017© Gabrielle

Gabrielle (le prénom a été changé) a suivi notre cours en ligne sur les droits des réfugiés. Elle nous parle de ses expériences dans la défense des droits humains et de l’impact que le cours a eu sur ses actions.

Gabrielle est une infirmière québécoise de 27 ans, qui a travaillé comme infirmière scolaire et jeunesse auprès des communautés autochtones au Canada. Sa vocation d’infirmière lui est venue de sa volonté de venir en aide aux populations marginalisées. Récemment installée à Montréal, elle a cherché à trouver un moyen de s’investir lorsque des réfugiés ont commencé à arriver de plus en plus nombreux.

Quand j'ai vu la possibilité d'un cours en ligne sur le droit des réfugiés, c'était certain que j'allais m'y inscrire car c'est un sujet qui me touche beaucoup et que j'essaye de défendre du mieux que je peux.

Gabrielle

Elle a tout d’abord proposé son aide bénévolement avant de réaliser à quel point le besoin d’infirmières et d’infirmiers était grand, et elle a pris la décision d’utiliser ses compétences professionnelles pour venir en aide aux réfugiés. Son engagement en tant que volontaire au stade Olympique de Montréal, qui accueillait près de mille réfugiés, lui est venu naturellement car c’était une situation de crise. 

C'était naturel pour moi de me porter volontaire dans la situation de crise. Je venais de terminer le cours en ligne, ça a renforcé mes convictions et mes opinions et m'a encouragée à m'impliquer. C'était beaucoup de stress car je n'avais aucune idée dans quoi je m'embarquais mais finalement je suis très contente de l'avoir fait.

Gabrielle

Gabrielle a également écrit une lettre à un député qui avait qualifié les réfugiés de « migrants illégaux » dans les médias. Utilisant les éléments de définition fournis par le cours, elle lui a rappelé les bonnes définitions, consciente que les personnes publiques avaient une responsabilité dans le choix de leurs mots, étant donné que leurs discours peuvent avoir une grande influence sur ceux qui les écoutent. 

C'était juste après avoir terminé le cours en ligne, un député a parlé aux médias en utilisant le terme “migrants illégaux”. Peu importe l'opinion qu'une personne peut avoir, surtout une personne avec de l'influence, je crois que c'est primordial d'utiliser les bons termes. Je leur ai donc écrit un message simplement pour leur signifier ce que je pensais et leur donner les bonnes définitions.

Gabrielle

A l’issu du cours, la perspective de Gabrielle n’a pas changé, mais les définitions du cours lui permettent de mieux s’exprimer. D’après elle, le fait d’avoir des informations claires, précises et fiable permet de prendre confiance lors de discussions. Si vous aussi souhaitez en savoir plus sur les droits humains, suivez notre cours en ligne  sur les défenseures et défenseurs des droits humains.