Vue d'ensemble
Face à la pandémie de COVID-19, les autorités ont pris un décret-loi d’urgence sanitaire qui restreignait le droit de circuler librement, la liberté d’expression et la liberté de réunion, et ont utilisé ces dispositions pour poursuivre des personnes qui critiquaient la gestion gouvernementale de la crise ou enfreignaient les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence. Cette année encore, des défenseur·e·s sahraouis des droits humains ont été arrêtés ou ont fait l’objet d’actes d’intimidation et de harcèlement parce qu’ils avaient exprimé, pourtant pacifiquement, leurs opinions. Les femmes étaient toujours en butte à la discrimination, à des violences sexuelles et à d’autres violences liées au genre ; pendant la pandémie, elles ont rencontré des difficultés accrues pour accéder à la justice. Les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe étaient toujours considérées comme une infraction pénale et les autorités n’ont pas ouvert d’enquêtes sur des cas d’incitation à la violence contre des personnes LGBTI. Les droits des migrant·e·s ont été bafoués, notamment du fait de l’insuffisance des mesures de protection contre le COVID-19 dans les centres de détention pour étrangers. Le Front Polisario, qui administre en Algérie des camps pour les réfugié·e·s du Sahara occidental, a arrêté au moins une personne qui avait exprimé des critiques à son égard. Les tribunaux ont prononcé des condamnations à mort ; aucune exécution n’a eu lieu.
Peine de mort :
Abolitionniste en pratique
La peine de mort est inscrite dans la législation du pays ou territoire, mais les autorités n’ont procédé à aucune exécution depuis au moins 10 ans.
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