Le 16 octobre 2019, à la faveur d’une grâce royale, Hajar Raissouni, son fiancé et leur médecin ont été libérés, après avoir été condamnés à un an de prison pour des accusations forgées de toutes pièces liées à l’avortement et à des relations sexuelles hors mariage. Le 30 septembre 2019, ils avaient été emprisonnés de manière arbitraire dans le cadre d’une manœuvre vraisemblablement motivée par des considérations politiques visant Hajar Raissouni, en raison de son travail de journaliste pour le quotidien Akhbar al yaoum, en violation flagrante de son droit à la liberté d’expression et de son droit à la vie privée.