Demandez au Président de la République centrafricaine (RCA) de respecter ses engagements en matière de justice

Les victimes de crimes de guerre en RCA attendent désespérément d’être appelées devant une juridiction pour témoigner des violations des droits humains qu’elles ont subies et voir les responsables rendre des comptes. Agissez maintenant et demandez justice pour elles en envoyant un courriel au Président Faustin-Archange Touadéra.

Khadija* est aussi une maman qui a porté plainte pour l’assassinat de son fils de 17 ans en octobre 2013. A ce jour, sa plainte est restée sans suite. Son fils a été tué par des membres du groupe armé des anti-balaka. Ils l’ont découpé en morceaux et jeté dans un buisson. C’est après trois jours de recherches que ses parents ont pu retrouver son corps en état de décomposition avancée et l’enterrer dignement. 

Ces histoires sont nombreuses en RCA et toutes les victimes ou les membres des familles des victimes veulent témoigner devant un tribunal et enfin obtenir justice. Certains attendent depuis bientôt dix ans, tandis que les responsables présumés de ces crimes sont libres – voire occupent des positions importantes dans le gouvernement. 

Aussi, le mandat de la Cour pénale spéciale (CPS) en Centrafrique arrive à son terme. Sans son renouvellement, il se peut que justice ne soit jamais rendue pour les crimes de guerres commis contre les populations. 

Il est ainsi primordial que les autorités centrafricaines assurent le renouvellement du mandat de la CPS et son financement. Toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour l’exécution rapide des mandats d’arrêt de la CPS, quel que soit le statut politique, social ou militaire des personnes visées par ces mandats d’arrêt

Joignez-vous à nos militants et sympathisants pour demander que justice soit rendue aux victimes des crimes de guerre commis en RCA. Agissez maintenant et envoyez un courriel au Président Touadéra pour exiger qu’il tienne les promesses de justice faites aux populations centrafricaines. 

* Ces noms sont fictifs et sont utilisés pour protéger l’anonymat de ceux qui ont témoigné des évènements relatés ici.