Jeudi 25 août, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a appelé à l’ouverture d’une enquête internationale sur les violations des droits humains qui auraient été commises dans le cadre du conflit au Yémen. En réaction à cette demande, Magdalena Mughrabi, directrice adjointe par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International, a déclaré :
« Nous nous félicitons de l’appel lancé par le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en faveur de la création d’un organe international indépendant pour enquêter sur les allégations faisant état de graves violations des droits humains et du droit humanitaire commises par les deux parties au conflit qui touche le Yémen , a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Le Conseil des droits de l’homme doit montrer qu’il prend au sérieux la crise humanitaire et des droits humains au Yémen et ordonner immédiatement l’ouverture d’une enquête internationale.
Magdalena Mughrabi, directrice adjointe par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International
« Amnesty International demande cette enquête depuis des mois, et jusqu’à présent la réponse de la communauté internationale est très insuffisante.
« Le Conseil des droits de l’homme doit montrer qu’il prend au sérieux la crise humanitaire et des droits humains au Yémen et ordonner immédiatement l’ouverture d’une enquête internationale. L’absence d’obligation de rendre des comptes prolonge la souffrance des victimes d’attaques et encourage d’autres attaques illégales contre des écoles, des hôpitaux, des logements et des marchés. Les femmes, les hommes et les enfants du Yémen doivent cesser de souffrir. Il n’y a pas de temps à perdre. »
Pour en savoir plus, consultez les travaux d’Amnesty International sur le Yémen.