Des porte-paroles sont disponibles pour des interviews.
Les images choquantes de policiers hongrois jetant de la nourriture à des dizaines de réfugiés et demandeurs d’asile dans un centre d’enregistrement à Roszke illustrent les conditions déplorables auxquelles sont confrontées les personnes se trouvant en détention sous la responsabilité des autorités hongroises, a déclaré Amnesty International vendredi 11 septembre.
L’organisation demande que des observateurs des droits humains soient immédiatement autorisés à se rendre dans l’ensemble des centres et structures hébergeant des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants récemment arrivés en Hongrie.
« L’image de réfugiés et de demandeurs d’asile réclamant de la nourriture tandis que des policiers leur lancent des paquets de denrées alimentaires est véritablement choquante », a déclaré Barbora Cernusakova
« Des observateurs des droits humains doivent pouvoir se rendre immédiatement dans les centres d’enregistrement, et tout doit être fait afin d’améliorer les conditions dans lesquelles réfugiés et demandeurs d’asile sont détenus. »
Des membres du personnel d’Amnesty International se sont vu refuser l’entrée du centre d’enregistrement de Roszke, en Hongrie, qui figure sur la vidéo de Youtube (voir lien ci-après) ayant suscité l’intérêt des médias du monde entier vendredi 11 septembre.
Amnesty International a parlé à un certain nombre de réfugiés et demandeurs d’asile ayant passé entre un et trois jours dans ce centre. Ils ont signalé des cas de mauvais traitements par la police et indiqué que les quantités de nourriture et d’eau sur place étaient limitées, et que les installations sanitaires étaient également en nombre insuffisant.
[lien vers la vidéo] :