Une série d’attentats à l’explosif aurait tué au moins 14 personnes en Irak mercredi 14 novembre, veille du Nouvel an musulman. L’attentat le plus meurtrier a eu lieu à Kirkouk, dans le nord du pays où, selon les informations données par les médias, quatre bombes placées dans des véhicules garés ont explosé simultanément, tuant au moins neuf personnes et en blessant de très nombreuses autres. Pendant ce temps, dans la ville à majorité chiite de Hilla, une voiture piégée aurait explosé près d’une école et d’un marché bondé, tuant au moins quatre personnes, dont des écoliers.
Des explosions ont également été signalées dans la capitale, Bagdad, et dans la ville de Balad Rouz, dans la province de Diyala. Ces attentats semblent avoir visé aussi bien des civils irakiens que des membres des forces de sécurité.
« Aucune attaque délibérée contre des civils ne pourra jamais se justifier, a déclaré Philip Luther, directeur d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Les attentats de ce type témoignent d’un mépris total de l’humanité et doivent être sévèrement condamnés. »
« Nous exhortons les autorités irakiennes à conduire sans délai une enquête exhaustive et impartiale sur ces attentats. Les personnes soupçonnées d’en être responsables devront être déférées à la justice, dans le cadre d’une procédure conforme aux normes internationales d’équité et excluant la peine capitale. »
Personne n’a, à ce jour, revendiqué ces attentats.