Japon. Des exécutions qui montrent la faiblesse du gouvernement

En réaction à l’exécution, à l’aube, de Junya Hattori et Kyozo Matumura à Tokyo et Osaka, Roseann Rifz, responsable des projets spéciaux à Amnesty International a déclaré : « La décision des autorités japonaises de procéder à deux nouvelles exécutions est extrêmement regrettable. » « Après n’avoir procédé à aucune exécution en 2011, le Japon a déjà exécuté cinq personnes cette année rejoignant ainsi résolument la minorité de pays qui continuent d’utiliser la peine capitale. » Makoto Taki est le deuxième ministre de la Justice à autoriser des exécutions en 2012. Les dirigeants japonais préfèrent se réfugier derrière l’opinion publique plutôt que de faire preuve de courage politique et d’œuvrer à l’abolition du châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit que constitue la peine de mort. »