Unissons-nous pour l’Afghanistan

Le 15 août 2021, l’Afghanistan est entré dans une nouvelle ère lorsque les talibans se sont emparés de Kaboul, la capitale, ont renversé le gouvernement civil et pris le contrôle du pays, 20 ans après avoir été chassés du pouvoir par les États-Unis et leurs alliés.

Bien que les talibans aient assuré à la population afghane que les droits humains seraient protégés, les crimes de droit international et les violations des droits humains, notamment les attaques ciblées et les homicides, se multiplient depuis qu’ils ont saisi le pouvoir.

Les défenseur·e·s des droits humains, les femmes politiques, les anciens membres du gouvernement, les femmes et les filles, ainsi que les minorités religieuses et ethniques sont confrontés à des risques accrus. Les femmes n’ont plus le droit d’aller travailler et les jeunes filles (au-delà du primaire) ne sont pas autorisées à retourner à l’école. Les talibans ont mis en place une ségrégation entre hommes et femmes à l’université et imposent le port du voile pour les étudiantes, les conférencières et les employées.

En ce qui concerne la population, son sort est en jeu puisque plusieurs explosions ayant eu lieu à Kaboul depuis le 15 août ont coûté la vie à des centaines de personnes.

Il faut mettre fin à cette répression. La pétition Unissons-nous pour l’Afghanistan exhorte les gouvernements du monde entier à s’unir pour mettre un terme aux violations des droits humains et crimes de droit international qui ont lieu en Afghanistan. Signez cette pétition pour appeler les gouvernements du monde entier à :

  • Agir pour protéger et faire respecter les droits de tous les réfugié·e·s et demandeurs/euses d’asile, et plus particulièrement à considérer toutes les femmes et les filles afghanes comme des réfugiées au vu des risques qu’elles encourent si elles retournent en Afghanistan ;
  • S’assurer que les autorités aient réellement l’intention de fournir une protection et un passage sécurisé aux défenseur·e·s des droits humains, aux journalistes, aux membres de minorités ethniques et religieuses, aux femmes et aux filles, aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées, aux membres de la société civile, et aux autres Afghan·e·s risquant d’être victimes de représailles aux mains des talibans ;
  • Demander au Conseil de sécurité et au Conseil des droits de l’homme des Nations unies d’obtenir de la part des autorités afghanes un engagement à garantir le respect des droits humains ;
  • Veiller à ce que l’aide humanitaire puisse continuer à être acheminée sans entrave jusqu’aux personnes confrontées aux effets conjugués du conflit, du déplacement interne et de la pandémie de COVID-19 à travers l’Afghanistan.