Les autorités algériennes profitent de la pandémie de COVID-19 pour accélérer la répression contre les militant·e·s du Hirak, jeter leurs opposant·e·s en prison et réduire les médias au silence. Demandez aux autorités de libérer immédiatement tous les militants et militantes du Hirak.
En février 2019, un mouvement pacifique a vu le jour en Algérie. Désignée sous le nom de Hirak (qui signifie « mouvement »), cette vague de manifestations appelle à des réformes politiques radicales en Algérie et les personnes qui y participent sont confrontées à la répression du gouvernement.
Face à la propagation de la pandémie de COVID-19, les militants et militantes ont suspendu les manifestations pacifiques du Hirak. Les autorités, elles, n’ont pas suspendu leurs actions contre eux. Le gouvernement a réprimé le mouvement en arrêtant et en emprisonnant de nombreuses personnes. En agissant ainsi, les autorités sanctionnent les militant·e·s pour avoir fait usage de leur liberté d’expression et, dans le même temps, elles mettent en péril leur santé, étant donné les risques de propagation du COVID-19 en prison.
Entre le 7 mars et le 13 avril, au moins 20 militant·e·s ont été convoqués pour être interrogés par la police, ou interpellés et placés en détention provisoire, ou condamnés pour des accusations liées uniquement à l’exercice de leur droit à la liberté d’expression ou de réunion pacifique dans divers endroits en Algérie. Au moins 32 personnes arrêtées de manière arbitraire pendant les manifestations du Hirak sont aujourd’hui encore derrière les barreaux.
Signez la pétition et demandez aux autorités de mettre fin à la répression.
Montrez votre solidarité : demandez aux autorités algériennes de mettre un terme aux poursuites arbitraires contre les personnes qui militent au sein du Hirak et de libérer immédiatement et sans condition tous les militants et militantes pacifiques.