Aidez-nous à protéger les communautés gambiennes de l’impact de la surpêche

Les activités de tous les acteurs de la pêche, y compris les navires industriels étrangers et l’usine de farine de poisson, menacent les droits économiques et sociaux des communautés locales de Sanyang en Gambie. Agissez maintenant pour aider à protéger leurs droits.

Quel est le problème?

Les pêcheurs artisanaux subissent des pertes économiques du fait que leurs filets de pêche sont coupés par des bateaux étrangers opérant illégalement près du rivage. Ces navires industriels épuisent les ressources marines et obligent les pêcheurs artisanaux à s’aventurer plus loin en mer. Les transformateurs artisanaux et commerçants de poisson souffrent également de la pénurie de poisson et de la hausse des coûts. Les usines de farine de poisson leur font directement concurrence, ce qui a un impact sur leurs moyens de subsistance. La réduction des ressources marines due à la surpêche contribue à accroître le risque d’insécurité alimentaire des populations locales. Les restaurateurs locaux, les lodges et les bars à jus sont également victimes de la pénurie de poisson, de la hausse des prix et de l’odeur nocive émanant de l’usine de farine de poisson, entraînant un déclin de leurs activités.

Le prix du bonga en Gambie a également beaucoup augmenté depuis l’arrivée des usines de farine de poisson. Les personnes qui se spécialisent dans la fumaison du bonga et de la sardinelle subissent une rude concurrence, car ces espèces sont capturées en grande quantité par les bateaux industriels qui les exportent et les pirogues qui travaillent avec l’usine de farine de poisson.

Adja, une veuve dans la quarantaine, a déclaré qu’elle avait commencé à fumer du poisson après la mort de son mari afin de subvenir à ses besoins et à ceux de ses cinq enfants, âgés de 10 ans à sept mois. Mais le travail est dur et les revenus précaires. Adja fume principalement du bonga et de la sardinelle, mais la pêche massive par les pirogues de l’usine de farine de poisson et les chalutiers étrangers signifie que le poisson devient plus rare et plus cher – et cela signifie que son profit est à la fois instable et en baisse. Il y a des semaines où elle réussit à peine gagner 300 dalasi (environ 5 euros) mais certaines semaines, après avoir payé le bois, le poisson et le loyer du fumoir, elle n’a presque rien à ramener à la maison.

Que pouvez-vous faire pour aider ?

Cette surpêche n’est pas durable – à la fois en termes de santé globale des océans et de souffrance de la population humaine. Demandez dès aujourd’hui aux autorités gambiennes de protéger les communautés gambiennes et de préserver les océans gambiens. Envoyez un e-mail au Président de la Gambie pour l’exhorter à agir maintenant.