Égypte

Amnesty International ne prend pas position sur les questions de souveraineté ou les conflits territoriaux. Les frontières apparaissant sur cette carte sont basées sur les données géospatiales des Nations unies.

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Vue d'ensemble

Les autorités ont réprimé sévèrement les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Avant la 27e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) qui a eu lieu en novembre en Égypte, 895 personnes détenues pour des raisons politiques ont été libérées, mais presque le triple ont été arrêtées, dont plusieurs centaines en lien avec les appels à manifester pendant la COP27. Plusieurs milliers de personnes critiques à l’égard du régime et d’opposant·e·s au gouvernement, réels ou supposés, demeuraient détenus arbitrairement et/ou poursuivis injustement. Aucune enquête adéquate n’a été menée sur au moins 50 cas de morts suspectes en détention dans lesquels une privation de soins médicaux adaptés ou des actes de torture avaient été signalés. Des condamnations à mort ont été prononcées à l’issue de procès manifestement iniques et des exécutions ont eu lieu. Les violences sexuelles et liées au genre restaient très répandues et les autorités n’ont pas pris de mesures suffisantes pour les empêcher et les sanctionner. Les autorités ont réprimé le droit de grève et n’ont rien fait pour protéger les travailleuses et travailleurs contre les licenciements abusifs. Des personnes qui vivaient dans des quartiers informels ont été expulsées de force ; d’autres ont été arrêtées parce qu’elles protestaient contre les démolitions d’habitations. Les autorités ont engagé des poursuites judiciaires contre des chrétien·ne·s qui revendiquaient le droit de pratiquer leur culte, ainsi que contre d’autres personnes qui embrassaient des croyances religieuses non reconnues par l’État. Des personnes réfugiées ou migrantes ont été arrêtées arbitrairement pour entrée ou séjour irréguliers sur le territoire égyptien, et des dizaines d’entre elles ont été renvoyées de force dans leur pays d’origine.

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État de la peine de mort

Rétentionniste

Maintient la peine de mort dans la loi

Voir le rapport d’Amnesty International 2022/23

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