Ce résumé a été mis à jour le 30 mai 2022.
La Russie a entamé une invasion complète de l’Ukraine le 24 février 2022, menant de vastes opérations militaires marquées par des crimes de guerre et d’autres violations du droit international humanitaire. En faisant usage d’armes qui ne permettent pas de viser une cible précise, comme les armes à sous-munitions, dans des zones peuplées, y compris dans des villes comme Kharkiv ou Tchernihiv, les forces russes ont tué des civil·e·s et détruit des structures résidentielles, notamment des immeubles d’habitation. Marioupol a été la ville la plus touchée de toutes, les attaques incessantes y ont laissé de nombreux quartiers en ruines. À Boutcha et dans d’autres villes au nord-ouest de Kiev, les soldats russes ont procédé à des exécutions extrajudiciaires de civil·e·s et ont pillé des biens à caractère civil. Plus de 14 millions de personnes ont été déracinées par le conflit, dont près de six millions ont fui dans des pays voisins en tant que réfugié·e·s. Des violences sexuelles ont été signalées.
Selon certaines informations, les forces ukrainiennes ont mené des opérations à partir de zones résidentielles, ce qui a eu pour effet d’attirer sur ces zones les tirs russes et de mettre la population civile en danger. Des éléments irréfutables montrent également que les forces russes comme ukrainiennes se sont livrées à des mauvais traitements sur les prisonniers de guerre.
Le conflit a entraîné une augmentation des prix des denrées alimentaires et du carburant dans le monde entier. Le Programme alimentaire mondial a indiqué que 47 millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient souffrir d’une faim aiguë, et le rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation a averti que la famine était imminente dans un plus grand nombre d’endroits à travers le monde.
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