La répression exercée contre l’opposition au régime militaire s’est intensifiée. Des milliers d’hommes et de femmes ont été arrêtés arbitrairement et plus de 1 000 personnes (responsables de l’opposition, militant·e·s politiques et défenseur·e·s des droits humains, entre autres) ont été condamnées à l’issue de procès inéquitables. La torture en détention restait monnaie courante. Quatre hommes ont été exécutés à l’issue de procès inéquitables sur la base d’accusations motivées par des considérations politiques. Des centaines de personnes ont été tuées dans des offensives militaires menées sans discernement contre des civil·e·s et des biens de caractère civil, qui ont en outre entraîné des déplacements massifs de populations. Il a été établi que des entreprises étrangères avaient fourni à l’armée du Myanmar du carburant destiné à l’aviation, qui avait ensuite été utilisé pour mener des frappes aériennes à l’origine de centaines de morts parmi les civil·e·s. Les droits de dizaines de milliers de Rohingyas toujours présents dans des camps de personnes déplacées où régnaient des conditions épouvantables demeuraient soumis à de graves restrictions. Cette année encore, les autorités militaires ont entravé les livraisons d’aide humanitaire.
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