Les lois sur la « sécurité globale » et « confortant le respect des principes de la République » ont soulevé des inquiétudes en ce qui concerne la surveillance de masse et les droits à la liberté d’expression et d’association. Les autorités ont cette année encore recouru à des dispositions pénales floues et excessivement générales pour arrêter et poursuivre en justice des manifestant·e·s pacifiques, et utilisé des armes dangereuses pour le maintien de l’ordre lors de rassemblements publics. En juin, la police a eu recours à une force excessive pour disperser plusieurs centaines de personnes qui s’étaient rassemblées pacifiquement pour un teknival. En juillet, une coalition d’organisations a saisi la justice dans le cadre d’une action de groupe, accusant le gouvernement de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher les pratiques policières de profilage ethnique et de discrimination raciale systémique. Les personnes transgenres n’avaient toujours pas accès à la fécondation in vitro. Les autorités ont renvoyé de force des Tchétchènes en Russie alors qu’ils risquaient fortement d’y subir de graves violations des droits humains. En février, un tribunal administratif a conclu pour la première fois que l’inaction des autorités face à l’urgence climatique était illégale.
Lire la suiteN’utilise pas la peine de mort
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