Les fortes restrictions liées à la pandémie de COVID-19 ont dans certains cas porté atteinte aux droits à la santé et à une nourriture suffisante. Le gouvernement a continué de museler les critiques à l’égard de sa politique et de ses actions, ainsi que les débats sur des sujets considérés comme sensibles, au moyen d’une censure de plus en plus systématique sur Internet. Des détracteurs et détractrices du régime, des défenseur·e·s des droits humains, des militant·e·s en faveur de la démocratie, ainsi que des dignitaires religieux et des fidèles, entre autres, ont été victimes d’arrestations et de détentions arbitraires. La répression systématique des minorités ethniques du Xinjiang et du Tibet s’est poursuivie. Les autorités ont tenté d’empêcher la publication d’un rapport du HCDH sur de possibles crimes contre l’humanité et autres crimes de droit international perpétrés au Xinjiang. Cette année encore, des femmes ont été victimes de violences sexuelles, de harcèlement et d’autres violations de leurs droits. Le gouvernement de Hong Kong a continué de réprimer le mouvement de lutte pour la démocratie. Des journalistes, des diffuseurs et des éditeurs figuraient parmi les personnes poursuivies et emprisonnées en vertu de la Loi sur la sécurité nationale et d’autres textes répressifs, tandis que les organisations de la société civile, tant à Hong Kong qu’à l’étranger, faisaient l’objet de poursuites pénales ou de harcèlement en rapport avec leurs activités légitimes. En dépit de quelques engagements positifs en matière de politique générale, concernant notamment l’utilisation accrue d’énergies renouvelables, les objectifs de la Chine en matière de réduction des émissions de CO2 ont été jugés « extrêmement insuffisants » et la production de charbon a augmenté.
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