À la lumière de l’arrestation récente de quatre candidat·e·s à l’élection présidentielle et de deux personnalités publiques de la politique nationale, ainsi que du harcèlement judiciaire subi par les défenseur·e·s des droits humains, les journalistes et les médias indépendants, Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :
« À quelques mois de l’élection présidentielle, le gouvernement de Daniel Ortega poursuit sa stratégie répressive contre les personnes dissidentes ou perçues comme telles. Les autorités nicaraguayennes se servent une fois de plus du système judiciaire pour intimider et réduire au silence les défenseur·e·s des droits humains, les militant·e·s politiques et les journalistes. Ces événements montrent clairement que la période précédant l’élection sera entachée d’actes de répression empêchant la population d’exercer ses droits politiques sans craindre des représailles. »
Les autorités nicaraguayennes se servent une fois de plus du système judiciaire pour intimider et réduire au silence les défenseur·e·s des droits humains, les militant·e·s politiques et les journalistes.
Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International
« La situation des personnes qui désirent être candidates et des journalistes est particulièrement préoccupante. Les signalements de violations des garanties d’une procédure régulière subies par les personnes arrêtées ou déférées devant les tribunaux ne cessent de s’accumuler. Amnesty International demande la libération de toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits humains. »
« Le gouvernement de Daniel Ortega continue à faire obstacle à la surveillance de la communauté internationale et à ignorer les appels l’incitant à mettre fin à sa politique répressive. Ses violations persistantes des engagements internationaux du Nicaragua en matière de droits humains exigent une réponse urgente et vigoureuse de la communauté internationale. »