États-Unis. Amnesty International remet un million de signatures demandant justice pour George Floyd

Amnesty International a remis au ministre étasunien de la Justice William Barr plus d’un million de signatures collectées dans le monde entier demandant justice pour George Floyd, un homme noir tué par la police à Minneapolis, dans le Minnesota, le 25 mai 2020. Cette lettre, que vous trouverez icihttps://www.amnesty.org/fr/documents/amr51/3153/2020/fr/>, expose les graves motifs de préoccupation d’Amnesty International au sujet des pratiques racistes de maintien de l’ordre utilisées de façon disproportionnée contre des personnes noires aux États-Unis, et demande que les policiers impliqués dans le meurtre de George Floyd répondent de leurs actes. « Il est inadmissible que plus de quatre mois après le meurtre révoltant de George Floyd le gouvernement des États-Unis n’ait toujours pas pris d’engagements significatifs pour empêcher que de tels crimes ne se répètent, a déclaré Julie Verhaar, Secrétaire générale par intérim d’Amnesty International. Le gouvernement des États-Unis est manifestement davantage déterminé à maintenir le statu quo dans le pays quant aux services d’application des lois, qui sont fortement marqués par des pratiques racistes de maintien de l’ordre et par un manque de respect de l’obligation de rendre des comptes, qu’à écouter la réaction d’indignation mondiale et les appels à la justice raciale et à la fin des violences policières. Il est odieux et inacceptable que le gouvernement de Donald Trump n’ait pas pris les mesures nécessaires pour remédier à l’utilisation que fait la police de la force meurtrière pour priver des personnes noires de leur droit à la vie. » Complément d’information Amnesty International demande que des réformes significatives soient adoptées pour mettre fin aux violences policièreshttps://www.amnesty.org/fr/get-involved/take-action/reform-us-policing/> et appelle le gouvernement des États-Unis à respecter, protéger et garantir les droits fondamentaux des personnes noires.

Il est inadmissible que plus de quatre mois après le meurtre révoltant de George Floyd le gouvernement des États-Unis n'ait toujours pas pris d'engagements significatifs pour empêcher que de tels crimes ne se répètent.

Julie Verhaar, Secrétaire générale par intérim d'Amnesty International
Amnesty International États-Unis a réagi au décret du 16 juin de Donald Trump sur le maintien de l’ordre en qualifiant ce texte de « coup d’épée dans l’eauhttps://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/06/usa-trump-executive-order-policing-falls-flat-accountability/> ». De plus, Amnesty International a rassemblé des informations sur des cas de recours à une force excessive par la police à travers les États-Unis face à des personnes protestant contre le meurtre de George Floyd. L’organisation a mené une enquêtehttps://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/06/usa-unlawful-use-of-force-by-police-at-black-lives-matter-protests/?fbclid=IwAR07N9wPFmdNxGBCaRB8jVXDXGvsSEEzH8sgquJNMcCfxgVuSozHZePYUoU> sur les violations des droits humains graves et généralisées commises par la police partout aux États-Unis au cours de manifestations majoritairement pacifiques contre le racisme systémique et les violences policières, notamment les homicides de personnes noires. Amnesty International a créé aux États-Unis un Guide destiné aux agents de l’application des lois pour les opérations de maintien de l’ordre lors des manifestationshttps://www.amnestyusa.org/good-practice-for-law-enforcement-officials-policing-demonstrations/>.