À la suite de la récente présentation de la Loi sur la réglementation des agents de l’étranger et de la Loi spéciale relative à la cybercriminalité devant l’Assemblée nationale du Nicaragua, Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International, a déclaré :
« Après plusieurs semaines d’une répression des autorités qui s’est intensifiée envers les militants, les défenseurs des droits humains et les journalistes, le parti au pouvoir a présenté deux projets de loi visant à faire taire les personnes qui critiquent la politique du gouvernement, informent la population et défendent les droits humains. Il semble que le gouvernement du président Daniel Ortega prépare le cadre juridique pour entamer une nouvelle phase de la répression.
« Ces nouvelles lois ont été présentées par le parti au pouvoir quelques jours après que le président s’est déclaré intéressé par le lancement d’une réforme pour instaurer une peine de réclusion à perpétuité, qui pourrait être utilisée afin de punir les personnes qui dénoncent les politiques répressives. Nul ne doit être sanctionné pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et d’association. Une fois de plus, nous demandons au gouvernement d’arrêter la répression. Nous ne cesserons pas de la dénoncer.
Après plusieurs semaines d’une répression des autorités qui s’est intensifiée envers les militants, les défenseurs des droits humains et les journalistes, le parti au pouvoir a présenté deux projets de loi visant à faire taire les personnes qui critiquent la politique du gouvernement, informent la population et défendent les droits humains.
Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International
« Dans un pays où la liberté de la presse et la défense des droits humains sont constamment attaquées, la communauté internationale doit condamner avec fermeté ces événements et exiger que le gouvernement nicaraguayen garantisse une fois pour toutes les droits humains de la population. »