Donald Trump doit renoncer à son projet cruel d’empêcher les migrants de demander l’asile

En réaction au projet du président Donald Trump de mettre en place une politique restrictive visant à limiter les droits des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile venus d’Amérique centrale, Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International, a déclaré :

 « Demander l’asile est un droit fondamental de la personne humaine. J’aimerais rappeler au président Donald Trump que la législation américaine établit très clairement que le lieu ou la manière dont les gens qui cherchent un refuge entrent dans le pays n’a pas d’importance – ils ont le droit de solliciter l’asile. Ses intentions de limiter les droits des demandeurs d’asile sont contraires à cette législation et aux obligations internationales incombant aux États-Unis.

 « En ce moment même, des mères, des pères et des enfants poursuivent leur difficile et éprouvant périple parce qu’ils cherchent désespérément à échapper aux violences et aux persécutions. Au lieu de les diaboliser, je demande au président Donald Trump de réfléchir aux raisons qui pourraient pousser une personne à partir de chez elle et à entreprendre un tel voyage, si elle n’a pas peur pour sa vie.

En ce moment même, des mères, des pères et des enfants poursuivent leur difficile et éprouvant périple parce qu’ils cherchent désespérément à échapper aux violences et aux persécutions. Au lieu de les diaboliser, je demande au président Donald Trump de réfléchir aux raisons qui pourraient pousser une personne à partir de chez elle et à entreprendre un tel voyage, si elle n’a pas peur pour sa vie.

Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International

« Loin d’être une menace pour la sécurité nationale, ces personnes se sont mises en marche jusqu’à la frontière dans l’espoir de pouvoir vivre dans un pays qui affirme chérir les droits humains et aspire à les réaliser. Le président Donald Trump et son gouvernement ne doivent pas fermer la porte aux familles vulnérables venues d’Amérique centrale et d’autres régions du globe. Des milliers de vies sont en jeu. »

Margaret Huang, directrice d’Amnesty International États-Unis, a déclaré :

« Une nouvelle fois, le président Donald Trump fait preuve d’une grande cruauté envers des personnes qui veulent tout simplement reconstruire leur vie en sécurité. Renvoyer des personnes qui cherchent à se mettre à l’abri des violences et des persécutions est contraire au droit international. Ces mères, pères, enfants et autres ont le droit de demander l’asile à des points d’entrée.

« Par ailleurs, il est profondément inhumain et illégal de détenir pour une durée indéterminée des familles, et notamment des bébés et des enfants, dans des villages de tentes. Je me suis rendue récemment dans l’un d’entre eux à Tornillo, au Texas, et j’ai vu ce qui se passe lorsque des gens en quête de protection sont traités de manière inhumaine et criminalisés pour avoir fait ce que chacun d’entre nous aurait fait à leur place. Cela s’inscrit dans le cadre des mesures plus générales prises par le président Donald Trump pour diaboliser les familles qui recherchent la sécurité en se rendant à la frontière.

Nous rejetons cette politique cruelle. Les personnes en quête de protection méritent notre compassion, pas notre mépris. Les menacer d’user d’une force excessive est terrifiant et illégal. Le gouvernement américain doit respecter le droit international et accueillir les personnes en quête de sécurité dans le pays pendant que leurs demandes d’asile sont examinées.

Margaret Huang, directrice d’Amnesty International États-Unis

« Nous rejetons cette politique cruelle. Les personnes en quête de protection méritent notre compassion, pas notre mépris. Les menacer d’user d’une force excessive est terrifiant et illégal. Le gouvernement américain doit respecter le droit international et accueillir les personnes en quête de sécurité dans le pays pendant que leurs demandes d’asile sont examinées. »

Il y a peu, Amnesty International a publié un rapport concluant que les autorités frontalières américaines bafouent régulièrement le droit national et international en refoulant les demandeurs d’asile à la frontière sans enregistrer ni se prononcer sur leurs demandes.