Colombie. Les autorités doivent garantir la sécurité des membres du Mouvement Ríos Vivos

Réagissant aux informations faisant état des menaces reçues le 26 octobre collectivement et individuellement par le Mouvement Rios Vivos et ses représentants Isabel Cristina Zuleta et Genaro de Jesús Graciano, Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :

« Nous condamnons les actes de violence qui visent à réduire au silence le Mouvement Rios Vivos en raison de ses actions de dénonciation de certains agissements. L’État colombien doit garantir la vie et l’intégrité physique des membres de ce mouvement, et le protéger face aux menaces proférées par des éléments armés présents sur son territoire.

Nous condamnons les actes de violence qui visent à réduire au silence le Mouvement Rios Vivos en raison de ses actions de dénonciation de certains agissements. L’État colombien doit garantir la vie et l’intégrité physique des membres de ce mouvement, et le protéger face aux menaces proférées par des éléments armés présents sur son territoire.

Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International

« Les autorités nationales et locales doivent donner suite aux alertes concernant les graves conséquences de la construction du projet hydroélectrique Hidroituango pour les communautés concernées. Les organisations de défense des droits humains ne doivent pas être stigmatisées en raison de la dénonciation d’une situation très préoccupante. »