Amnesty International est ravie d’annoncer la nomination de James Gomez, qui devient directeur régional pour l’Asie du Sud-Est et le Pacifique.
Témoignant de l’engagement d’Amnesty International dans cette région, cette nomination la rend plus proche du terrain, en vue d’assurer une présence plus efficace là où sont commises les violations des droits humains.
« À travers l’Asie du Sud-Est et le Pacifique, les citoyens sont confrontés à des attaques incessantes vis-à-vis de leurs droits. Amnesty International élabore une réponse solide afin de susciter le changement sur le terrain, a déclaré Minar Pimple, directeur général des opérations mondiales au sein d’Amnesty International.
« James Gomez est un expert accompli dans le domaine des droits humains et jouit de plus de 25 ans d’expérience dans la région, à des postes de leadership très variés, et nous sommes ravis qu’il prenne la tête de notre travail en faveur des droits fondamentaux dans la région. »
James Gomez rejoint Amnesty International après avoir été le directeur exécutif de l’Asia Centre à Bangkok, où il supervisait le programme régional en matière de droits humains. Il a occupé divers postes de direction dans des ONG internationales, des organisations intergouvernementales, des universités publiques et privées, des instituts de recherche et des groupes de réflexion.
Il est plus que jamais crucial de se mobiliser pour les droits fondamentaux dans la région Asie du Sud-Est et Pacifique.
James Gomez, directeur de la région Asie du Sud-Est et Pacifique
James Gomez est titulaire d’un doctorat en philosophie de l’université de Monash, en Australie, d’une maîtrise de lettres de l’université de l’Essex, au Royaume-Uni, et d’une licence en sciences sociales, de l’université nationale de Singapour. Il a occupé diverses fonctions dans des universités et des groupes de réflexion en Australie, en Chine, au Japon et en Malaisie, travaillant sur les droits humains et la démocratisation.
« Il est plus que jamais crucial de se mobiliser pour les droits fondamentaux dans la région Asie du Sud-Est et Pacifique. Cette région connaît une croissance économique des plus dynamiques depuis quelques années et pourtant, dans le même temps, les violations des droits humains sont en nette augmentation, a déclaré James Gomez.
« L’espace civique se rétrécit, l’impunité continue de régner pour la torture et les autres mauvais traitements, certains gouvernements maintiennent la peine de mort, alors que la majeure partie du globe a abandonné cette pratique cruelle, et des restrictions croissantes sont imposées à la liberté d’expression des citoyens dans la sphère publique.
« Les nations de l’Asie du Sud-Est se sont unies pour partager les retombées d’une économie mondialisée, mais hélas pas pour dénoncer les pratiques des gouvernements abusifs, notamment lorsque leurs actes peuvent constituer des crimes contre l’humanité. Dans le Pacifique, l’Australie manifeste un intérêt de pure forme pour les droits humains, tout en soumettant les demandeurs d’asile et les réfugiés à un traitement cruel, inhumain et dégradant.
« Je suis impatient de diriger le travail d’Amnesty International dans la région, en militant pour un avenir où les gouvernements placeront la protection des citoyens et de leurs droits au cœur de leurs politiques. »
Les nations de l’Asie du Sud-Est se sont unies pour partager les retombées d’une économie mondialisée, mais hélas pas pour dénoncer les pratiques des gouvernements abusifs, notamment lorsque leurs actes peuvent constituer des crimes contre l’humanité.
James Gomez
James Gomez écrit fréquemment dans les médias régionaux et internationaux, au sujet de la situation des droits fondamentaux dans la région. Il donne aussi des conférences dans d’éminentes universités à travers le monde.
En mai, il a donné une conférence sur le thème suivant : « Société civile et espace politique en déclin : l’avenir des droits humains en Asie du Sud-Est » à la London School of Economics. Vous pouvez écouter cette conférence en cliquant sur le lien suivant : https://www.lse.ac.uk/SEAC/events/2017/170503-Gomez-human-rights.aspx