Mexique. L’adoption par le Sénat d’une nouvelle loi sur les disparitions forcées est une mesure encourageante qui doit être concrétisée rapidement

Le projet de loi relatif aux disparitions forcées adopté jeudi 27 avril par le Sénat mexicain pourrait constituer une avancée dans la lutte contre la crise des droits humains dans le pays. Pour que ce texte devienne une loi, il faut maintenant que la Chambre des députés l’approuve également.

« L’adoption définitive du projet de loi sur les disparitions forcées est essentielle pour commencer à s’attaquer sérieusement au cauchemar que vivent des milliers de familles qui cherchent un être cher en courant de grands risques et font le travail des autorités, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.

L’adoption définitive du projet de loi sur les disparitions forcées est essentielle pour commencer à s’attaquer sérieusement au cauchemar que vivent des milliers de familles qui cherchent un être cher en courant de grands risques et font le travail des autorités.

Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International

« Ce projet de loi est une avancée bienvenue, même s’il mériterait d’être amélioré. Il verra le jour dans le contexte d’un système de recherche défaillant et sa mise en œuvre nécessitera un véritable engagement politique pour que les nombreuses familles qui ont passé plusieurs années à chercher leurs proches obtiennent justice, vérité et réparation. »

Amnesty International respecte et soutient le travail des groupes de proches de personnes disparues au Mexique et salue leurs efforts intensifs qui ont contribué à la création de cette loi.

Une fois adoptée par la Chambre des députés et signée par le président du Mexique, celle-ci entrera en vigueur dans l’ensemble du pays et remplacera les dispositions relatives aux disparitions forcées qui s’appliquent actuellement au niveau fédéral et des États.