En réaction aux blocages d’internet et d’autres réseaux de communication en Gambie, en pleine journée d’élection présidentielle, Samira Daoud, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré :
« C’est là une attaque brutale et injustifiée contre le droit à la liberté d’expression en Gambie, avec la coupure des services d’Internet mobile et des SMS le jour du scrutin. »
« La fermeture de ces réseaux de communication met un terme à cette impression de liberté qui avait fait surface au cours des deux semaines de campagne électorale, durant laquelle les restrictions semblent avoir été allégées. Cette décision inquiétante laisse présager un retour à la répression et à la censure, qui ont caractérisé les 22 ans de régime du président Jammeh. »
La fermeture de ces réseaux de communication met un terme à cette impression de liberté qui avait fait surface au cours des deux semaines de campagne électorale.
Samira Daoud, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International
« Bloquer l’accès à Internet et aux autres réseaux de communication constitue une violation flagrante du droit à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Les droits dont la population dispose hors ligne doivent être protégés en ligne. »
Complément d’information
Trois candidats se présentent à l’élection présidentielle : le président sortant Yahya Jammeh (candidat de l’Alliance pour la réorientation et la construction patriotiques – APRC), Adama Barrow (pour la Coalition 2016, une coalition de partis d’opposition) et Mama Kandeh (du Congrès démocratique de Gambie – GDC). Le vainqueur sera celui qui recueillera le plus de voix le 1er décembre. Il n’y aura pas de second tout et les résultats devraient être proclamés le 2 décembre.