Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies doit réagir aux graves conclusions de la mission d’établissement des faits des Nations unies sur le Venezuela et renouveler son mandat essentiel, a déclaré Amnesty International, alors que la mission d’établissement des faits a présenté son dernier rapport cette semaine.
Le rapport dénonce « l’une des plus graves crises des droits humains » de l’histoire récente du pays, évoquant une « nouvelle étape dans la détérioration de l’état de droit » après l’élection présidentielle de juillet et, surtout, concluant que « les atteintes aux droits humains recensées au cours de la période couverte par son mandat […] répondent à la qualification du crime contre l’humanité de persécution pour des raisons politiques. »
Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a réitéré l’appel en faveur d’une action efficace, déclarant :
« La population vénézuélienne continue de résister à la politique de répression impitoyable et systématique du gouvernement de Nicolás Maduro. Le travail inspirant des défenseur·e·s des droits humains dans le pays contraste fortement avec la violence orchestrée par l’État, dans le cadre de laquelle 20 personnes ont été tuées par le recours à la force, des milliers de personnes sont maintenues en détention arbitraire et la société civile est la cible d’une législation répressive. Certains de ces agissements pourraient constituer des crimes contre l’humanité et faire l’objet d’un examen dans le cadre de l’enquête en cours du bureau du procureur de la Cour pénale internationale. »
La population vénézuélienne continue de résister à la politique de répression impitoyable et systématique du gouvernement de Nicolás Maduro. Le travail inspirant des défenseur·e·s des droits humains dans le pays contraste fortement avec la violence orchestrée par l’État, dans le cadre de laquelle 20 personnes ont été tuées par le recours à la force, des milliers de personnes sont maintenues en détention arbitraire et la société civile est la cible d’une législation répressive. Certains de ces agissements pourraient constituer des crimes contre l’humanité et faire l’objet d’un examen dans le cadre de l’enquête en cours du bureau du procureur de la Cour pénale internationale
Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International
« Alors que la population vénézuélienne poursuit sa lutte sans relâche pour le respect de ses droits et libertés, notamment pour obtenir vérité et justice, les États membres du Conseil des droits de l’homme des Nations unies réunis à Genève jusqu’au 11 octobre doivent démontrer leur engagement envers les droits humains dans le pays. Dans les semaines à venir, cet organe mondial de défense des droits humains devra montrer sans équivoque son soutien à la population vénézuélienne en renouvelant le mandat de sa mission d’établissement des faits et celui du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. »
Alors que la population vénézuélienne poursuit sa lutte sans relâche pour le respect de ses droits et libertés, notamment pour obtenir vérité et justice, les États membres du Conseil des droits de l’homme des Nations unies réunis à Genève jusqu’au 11 octobre doivent démontrer leur engagement envers les droits humains dans le pays. Dans les semaines à venir, cet organe mondial de défense des droits humains devra montrer sans équivoque son soutien à la population vénézuélienne en renouvelant le mandat de sa mission d’établissement des faits et celui du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme
Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International
« Nous saluons les efforts régionaux en vue de présenter une résolution renouvelant les deux mandats, pour assurer une surveillance, une protection et un suivi d’une grande rigueur au cours des deux prochaines années. En appuyant ces efforts et en adoptant la résolution, le Conseil ferait clairement savoir aux responsables de ces agissements que le monde est prêt à respecter son engagement à les amener à rendre des comptes pour leurs actions. »
La mission d’établissement des faits a rendu son rapport public avant le débat sur le Venezuela lors de la 57e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le 20 septembre. Amnesty International a prononcé une déclaration orale pendant le débat.