En réaction à l’attentat perpétré devant le lycée Sayed-ul-Shuhada, dans l’ouest de Kaboul, dans l’après-midi du samedi 8 mai, qui a fait au moins 85 morts et plus de 150 blessés, et en réaction à la bombe qui a frappé un bus dans la province de Zaboul dimanche soir, qui aurait fait au moins 11 morts et des dizaines de blessés, Samira Hamidi, directrice régionale du programme Asie du Sud à Amnesty International, a déclaré :
« Les scènes terribles dans l’ouest de Kaboul et dans la province de Zaboul doivent servir de sonnette d’alarme pour le monde entier. Ces crimes indicibles mettent brutalement en lumière l’incapacité des autorités à protéger la population civile, notamment les filles et les minorités. Des gens sont assassinés chaque semaine et le bain de sang ne montre aucun signe de fléchissement.
Ce n’est pas le moment pour la communauté internationale de tourner le dos à l’Afghanistan.
Samira Hamidi, directrice régionale du programme Asie du Sud à Amnesty International
« Ce n’est pas le moment pour la communauté internationale de tourner le dos à l’Afghanistan. Cibler des civils, particulièrement des enfants et des écoles, constitue un crime de guerre et une violation du droit international humanitaire. Toutes les parties qui prennent part aux négociations de paix doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les civils, faire respecter les droits humains de tous et mettre fin à l’impunité pour ces crimes. »