Venezuela. Amnesty International considère comme des prisonniers d’opinion cinq membres de l’ONG humanitaire Azul Positivo

Réagissant à l’arrestation et à l’inculpation de Johan León Reyes, Yordy Bermúdez, Layners Gutiérrez Díaz, Alejandro Gómez Di Maggio et Luis Ferrabuz, membres de l’ONG vénézuélienne Azul Positivo, Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a déclaré :

« Johan León Reyes, Yordy Bermúdez, Layners Gutiérrez Díaz, Alejandro Gómez Di Maggio et Luis Ferrabuz sont des prisonniers d’opinion : ils sont détenus uniquement en raison du travail humanitaire qu’ils accomplissent au Venezuela avec Azul Positivo. Les autorités du gouvernement de Nicolás Maduro doivent les libérer immédiatement et sans condition, et mettre fin au harcèlement, y compris judiciaire, et à la censure dont font l’objet toutes les organisations de la société civile qui œuvrent pour protéger les droits de la population vénézuélienne. Le travail d’Azul Positivo est admirable, et absolument indispensable pour atténuer les répercussions de la crise humanitaire sur les personnes. Son travail doit être soutenu, protégé et reconnu, et non réprimé pénalement. »

Johan León Reyes, Yordy Bermúdez, Layners Gutiérrez Díaz, Alejandro Gómez Di Maggio et Luis Ferrabuz sont des prisonniers d’opinion : ils sont détenus uniquement en raison du travail humanitaire qu’ils accomplissent au Venezuela avec Azul Positivo.

Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International

Des agents de la Direction générale du contrespionnage militaire (DGCIM) de l’État de Zulia ont arrêté Johan León Reyes, Yordy Bermúdez, Layners Gutiérrez Día et Alejandro Gómez Di Maggio au siège d’Azul Positivo, à Maracaibo, le 12 janvier 2021, en même temps que Miguel Guerra Raydan, qui a été remis en liberté sans inculpation. Luis Ferrabuz a été arrêté à son domicile, à Maracaibo également. Ces cinq prisonniers d’opinion sont inculpés d’infractions au titre de la Loi sur les infractions informatiques et de la Loi sur la répression du crime organisé et du financement du terrorisme ; Amnesty International considère que ces accusations sont infondées et motivées par des considérations politiques.