Guinée. A la veille de l’élection présidentielle, les autorités doivent garantir la protection de toute la population

Alors que les Guinéens se préparent à aller à l’élection présidentielle demain 18 octobre, Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International a déclaré : 
« Les autorités guinéennes doivent protéger la sécurité de toute la population, alors que la campagne électorale a été marquée par des violences et des violations des droits humains.

Les autorités guinéennes doivent veiller à ce que tous les citoyens puissent participer librement au scrutin de ce dimanche, sans subir aucune manœuvre d'intimidation, en protégeant leurs droits à la vie, à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association.

Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International

« Elles doivent veiller à ce que tous les citoyens puissent participer librement au scrutin de ce dimanche, sans subir aucune manœuvre d’intimidation, en protégeant leurs droits à la vie, à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association.  
« Les forces de défense et de sécurité doivent respecter les droits humains, et garantir la sécurité de toutes et tous en Guinée quels que soient leurs choix politiques, avant, pendant et après l’élection présidentielle.
 
« Quiconque deviendra président à l’issue de cette élection, devra clairement placer la protection des droits humains et la lutte contre l’impunité au cœur de ses priorités. »
 
Complément d’information
 
Amnesty International a publié une enquête-vidéo sur les violences policières en Guinée, dans laquelle des proches de victimes témoignent. Selon le rapport « Marcher et mourir. Urgence de justice pour les victimes de la répression des manifestations en Guinée », publié le 1er octobre, au-moins 50 personnes ont été tuées lors de manifestations entre octobre 2019 et juillet 2020.