Équateur. Le président Lenín Moreno doit garantir les droits des manifestants, des journalistes et des dirigeants associatifs

En réaction aux nombreuses allégations faisant état d’un recours excessif à la force et d’arrestations arbitraires de journalistes, de responsables indigènes, de représentants des transporteurs et de manifestants en Équateur dans le contexte d’un mouvement de protestation contre de récentes mesures économiques et contre l’état d’urgence décrété le 3 octobre, Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :

« Le président Lenín Moreno doit veiller à ce que les droits humains des manifestants, des journalistes et des dirigeants associatifs soient respectés. La décision de déployer les forces armées pour maîtriser les manifestations ne fait qu’accroître le risque de violations des droits humains.

Le président Lenín Moreno doit veiller à ce que les droits humains des manifestants, des journalistes et des dirigeants associatifs soient respectés. La décision de déployer les forces armées pour maîtriser les manifestations ne fait qu’accroître le risque de violations des droits humains.

Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International

« Les autorités équatoriennes ont l’obligation d’enquêter sans délai de manière approfondie et impartiale sur toutes les allégations faisant état d’un recours excessif à la force, de détentions arbitraires et d’autres violations des droits humains dans le contexte des manifestations en cours et de l’état d’urgence. »