Venezuela. Le rapport de la haute-commissaire condamne fermement les violations massives des droits humains

Réagissant à la publication, le 4 juillet, du rapport de la haute-commissaire aux droits de l’homme portant sur le Venezuela, Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International, a déclaré :

« Le rapport de la haute-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies condamne sans ambages les graves violations des droits humains commises par les autorités vénézuéliennes ces dernières années. Le gouvernement de Nicolás Maduro ne peut pas cacher les violations des droits humains massives et systématiques qui ont été perpétrées sous son commandement, dont ont gravement pâti la plupart des habitants du pays, et qui ont contraint des millions d’entre eux à s’enfuir pour se protéger. »

Nous recommandons une fois de plus au gouvernement de mettre en place sans délai une commission d’enquête placée sous la supervision du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, qui sera chargée d’enquêter de façon impartiale sur les graves violations des droits humains susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité.

Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International

« Le rapport condamne en particulier la politique de répression menée par les forces de sécurité, les exécutions extrajudiciaires, les arrestations et les actes de torture motivés par des considérations politiques, et les graves violations des droits économiques, sociaux et culturels qui ont conduit à une pénurie généralisée de soins de santé, de nourriture et de médicaments – qui résultent de plusieurs années de corruption, de détournement de fonds publics, d’absence d’entretien des infrastructures et d’un manque d’investissement dans les ressources publiques. »

« Le gouvernement de Nicolás Maduro doit prendre immédiatement les mesures nécessaires pour mettre fin aux graves violations des droits humains et aux crimes de droit international qui continuent d’être commis dans le pays. Nous recommandons en outre une fois de plus au gouvernement de mettre en place sans délai une commission d’enquête placée sous la supervision du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui sera chargée d’enquêter de façon impartiale sur les graves violations des droits humains susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité. »