Amnesty International dispose d’informations crédibles selon lesquelles 37 manifestants auraient été abattus par les forces de sécurité durant les cinq jours de manifestations antigouvernementales qui ont secoué le pays.
« Alors que de nouvelles manifestations sont prévues pour le 25 décembre, le fait que les forces de sécurité aient eu recours à une force meurtrière sans discernement contre des manifestants non-armés est extrêmement préoccupant, a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique de l’Est, Grands Lacs et Corne de l’Afrique à Amnesty International.
Le fait que les forces de sécurité aient eu recours à une force meurtrière sans discernement contre des manifestants non-armés est extrêmement préoccupant.
Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique de l’Est, Grands Lacs et Corne de l’Afrique à Amnesty International
« Alors qu’on dénombre déjà des dizaines de morts, le gouvernement doit refréner ce recours à une force meurtrière et éviter de nouvelles effusions de sang injustifiées. Au lieu de tenter d’empêcher la population de manifester, les autorités devaient concentrer leurs efforts pour mettre fin à la répression persistante des droits humains et pour résoudre la crise économique, deux éléments qui ont précipité ces manifestations. »
Complément d’information
Pour plus d’informations, voir https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/12/sudan-shooting-of-protestors-must-be-immediately-investigated/