Cameroun. Il faut libérer les 70 élèves enlevés collectivement

En réaction à l’enlèvement d’au moins 70 élèves dans la région anglophone du Cameroun, Samira Daoud, directrice adjointe du programme Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré :

« Ces enlèvements effroyables montrent que c’est la population qui paie le plus lourd tribut du fait de l’escalade des violences dans la région anglophone.

L’enlèvement d’élèves et d’enseignant·e·s ne saurait se justifier. Il faut que les responsables de ces agissements relâchent les victimes immédiatement.

Samira Daoud, directrice adjointe du programme Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International

« L’enlèvement d’élèves et d’enseignant·e·s ne saurait se justifier. Il faut que les responsables de ces agissements relâchent les victimes immédiatement.

« Nous exprimons notre solidarité envers les familles de ces enfants et demandons aux autorités camerounaises de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que tous les élèves et le personnel scolaire soient libérés sains et saufs.

« Cette affaire fait tristement écho à celle des lycéennes enlevées à Chibok (Nigeria) en 2014 et il est crucial que l’État camerounais agisse de manière rapide et décisive afin que les enfants retrouvent leurs proches. »