Honduras. Les autorités doivent garantir la sécurité des défenseurs et des journalistes visés par des campagnes de dénigrement

À la lumière de la situation à laquelle sont confrontés les défenseurs des droits humains et les journalistes au Honduras, Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :

« Ces dernières semaines, plusieurs journalistes et représentants d’organisations internationales et honduriennes de défense des droits humains ont signalé à Amnesty International la diffusion de vidéos et de propos sur Internet les discréditant, stigmatisant leurs activités et les présentant comme une menace pour la société hondurienne. »

Des représentants du secteur privé ont également fait des déclarations stigmatisantes à propos de celles et ceux qui protestent contre les projets énergétiques, présentant les défenseurs de l'environnement comme des criminels opposés au développement.

Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International

« Ces campagnes inquiétantes et le silence des autorités honduriennes engendrent un climat hostile à la défense des droits humains et à la liberté d’expression et favorisent des attaques plus graves contre les défenseurs et les journalistes ».

« Des représentants du secteur privé ont également fait des déclarations stigmatisantes à propos de celles et ceux qui protestent contre les projets énergétiques, présentant les défenseurs de l’environnement comme des criminels opposés au développement ».

« Les entreprises doivent s’abstenir de tenir des propos stigmatisants, décrédibilisants, diffamatoires ou discriminatoires à l’égard des défenseurs et des journalistes. Les autorités honduriennes doivent, quant à elles, reconnaître publiquement la légitimité du travail des défenseurs et des journalistes et prendre des mesures efficaces pour assurer leur sécurité. »