Zimbabwe. Les responsables de l’armée doivent protéger les droits humains

En réaction au coup d’état militaire et à la prise de contrôle qui a suivi de certaines rues de la capitale Harare et de la société de télédiffusion d’État la Zimbabwe Broadcasting Corporation, Deprose Muchena, directeur d’Amnesty International pour l’Afrique australe a déclaré :

« En cette période particulièrement tendue, il est essentiel que l’armée garantisse la sécurité de tous les habitants du Zimbabwe, quelle que soit leur affiliation politique, et qu’elle s’abstienne d’agir d’une manière qui risquerait de mettre en danger des vies humaines et les droits humains.

« Les responsables de l’armée doivent faire appliquer les droits humains, notamment le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion. La libre circulation des informations, que ce soit par le biais des médias ou des réseaux sociaux doit être garantie.

« Le coup d’état militaire ne doit pas servir d’excuse pour affaiblir les obligations et les engagements internationaux et régionaux du Zimbabwe en matière de droits humains. »

Complément d’information

Le porte-parole des Forces de défense du Zimbabwe, Sibusiso Moyo a annoncé le coup d’état militaire. Il a déclaré qu’ils ciblaient des proches du président Robert Mugabe qui ont causé des « souffrances économiques et sociales » afin de les traduire en justice.