Tanzanie. Il faut libérer les militants emprisonnés sans inculpation sur fond de répression des LGBTI

Après que les autorités tanzaniennes ont placé en détention sans inculpation, vendredi 20 octobre, 12 militants en faveur du droit à la santé et des droits humains, qu’elles ont accusés publiquement d’« encourager l’homosexualité », Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales à Amnesty International, a déclaré :

« Ces militants et avocats pacifiques vont passer le weekend derrière les barreaux alors qu’ils n’ont rien fait de mal, comme l’atteste le fait que les autorités ne les aient pas inculpés de la moindre infraction. Il faut que toutes ces personnes détenues illégalement soient libérées immédiatement et sans condition.

« Ces incarcérations sans fondement sont le dernier volet en date de la chasse aux sorcières illicite à laquelle les autorités tanzaniennes se livrent contre les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées dans le pays [LGBTI]. »