Exécution collective en Irak

Réagissant aux informations signalant qu’au moins 42 personnes ont été exécutées en Irak le 25 septembre pour « terrorisme », Lynn Maalouf, directrice des recherches pour le Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :

« L’exécution collective du 25 septembre montre bien que les autorités irakiennes recourent à la peine de mort pour tenter de prouver qu’elles savent riposter face aux menaces en matière de sécurité.

« Les responsables d’attaques meurtrières visant la population civile doivent indubitablement être déférés à la justice, mais les autorités irakiennes doivent reconnaître que l’application de la peine de mort n’est pas la solution, et qu’elle ne permet pas d’améliorer la sécurité du pays et de sa population.

Les autorités irakiennes doivent reconnaître que l'application de la peine de mort n'est pas la solution, et qu'elle ne permet pas d'améliorer la sécurité du pays et de sa population.

Lynn Maalouf, directrice des recherches pour le Moyen-Orient à Amnesty International

« Les autorités irakiennes présentent un bilan lamentable en ce qui concerne le recours à la peine de mort. Dans de nombreux cas, des personnes ont été exécutées à l’issue de procès d’une flagrante iniquité, et dans certaines affaires elles avaient été torturées afin qu’elles fassent des “aveux”.

« La peine de mort est un châtiment irréversible et intolérable qui ne doit être appliqué en aucune circonstance, et rien ne prouve que la peine capitale soit plus dissuasive que les autres sanctions. »