La brusque augmentation du recours illégal à la force, les nombreuses arrestations arbitraires et les quelque 10 personnes tuées, entre autres attaques commises contre la population du Venezuela le week-end passé, confirment une dégradation persistante de la situation des droits humains dans le pays, a déclaré Amnesty International.
« Le président Maduro et son gouvernement semblent vivre dans un univers parallèle, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Le président Maduro et son gouvernement semblent vivre dans un univers parallèle.
Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International
« Les autorités ne peuvent pas continuer à ignorer les tensions et les violences et doivent répondre aux besoins urgents de tous les habitants, y compris ceux qui ne sont pas d’accord avec le gouvernement.
« L’usage de la force meurtrière au Venezuela doit cesser immédiatement. Les autorités doivent diligenter des enquêtes impartiales menées par des juridictions civiles sur tous les actes de violence, quels que soient les responsables présumés. Des mesures immédiates doivent être prises pour mettre fin aux détentions arbitraires, aux homicides et aux autres graves violations des droits humains. »
L’usage de la force meurtrière au Venezuela doit cesser immédiatement. Les autorités doivent diligenter des enquêtes impartiales menées par des juridictions civiles sur tous les actes de violence, quels que soient les responsables présumés. Des mesures immédiates doivent être prises pour mettre fin aux détentions arbitraires, aux homicides et aux autres graves violations des droits humains.
Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International
Le recours illégal à la force a considérablement augmenté dans le pays. Selon le ministère public vénézuélien, le jour des élections de l’Assemblée nationale constituante au Venezuela, au moins 10 personnes sont mortes, dont des adolescents.
Des attaques commises sans discrimination contre des citoyens vénézuéliens ont également été signalées, notamment des coups de feu et des tirs de gaz lacrymogène dans des zones résidentielles et à proximité d’hôpitaux, ainsi que des dizaines de personnes blessées par des membres de l’armée et de la police et des groupes de civils armés.