Zimbabwe. Arrestation d’Evan Mawarire pour des charges controuvées

En réaction à l’arrestation du pasteur zimbabwéen Evan Mawarire à l’aéroport international de Harare et à son transfert au poste de police central de la ville, où il est détenu depuis son retour, le 1er février dans l’après-midi, Muleya Mwananyanda, directrice adjointe du programme Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

La charge de subversion qui pèse sur Evan Mawarire depuis le 1er février dans l’après-midi est absolument ridicule et forgée de toutes pièces

Muleya Mwananyanda, directrice adjointe du programme Afrique australe à Amnesty International

« La charge de subversion qui pèse sur Evan Mawarire depuis le 1er février dans l’après-midi est absolument ridicule et forgée de toutes pièces.

Comme l’an dernier, elle vise à lui faire cesser ses activités en faveur des droits humains

« Comme l’an dernier, elle vise à lui faire cesser ses activités en faveur des droits humains et à le punir d’avoir dénoncé ouvertement la dégradation de la situation des droits humains au Zimbabwe.

« Il faut que les autorités libèrent Evan Mawarire immédiatement et sans condition car il s’agit d’un prisonnier d’opinion, détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits. »

Il faut que les autorités libèrent Evan Mawarire immédiatement et sans condition car il s’agit d’un prisonnier d’opinion, détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits

Complément d’information

Evan Mawarire a déjà été arrêté le 12 juillet 2016 après avoir été inculpé d’incitation à la violence publique en vertu de la Loi de réforme et de codification du Code pénal. Pourtant, il n’était que l’instigateur d’une grève nationale organisée les 13 et 14 juillet 2016 pour protester contre la corruption et le déclin de l’économie.