Irak. Les attentats perpétrés par l’EI à Bagdad témoignent d’un mépris total pour la vie des civils

Le groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI) a revendiqué la responsabilité des attentats du lundi 2 janvier, qui ont ciblé des civils à Bagdad dans le quartier de Sadr City, majoritairement chiite. En réaction, Samah Hadid, directrice adjointe chargée des campagnes au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth, a déclaré :

« En prenant systématiquement pour cibles les civils dans des quartiers animés pendant la journée, l’État islamique fait preuve d’un mépris flagrant pour la vie humaine et montre sa volonté de blesser et de terroriser la population civile. En revendiquant la responsabilité de ces attentats, l’EI se vante de commettre des crimes de guerre.

« Ces attaques délibérées contre des civils ne sauraient en aucun cas être justifiées et constituent une violation du droit international humanitaire. Il faut faire cesser immédiatement ces actes et traduire leurs instigateurs en justice. »

Selon les médias, les multiples attentats ont fait au moins 35 morts et plus de 60 blessés : le premier a ciblé un marché animé au cœur de Sadr City, le deuxième le parking voisin de l’hôpital d’al Kindi, tandis que la troisième explosion a eu lieu près de l’hôpital de Jawader.

L’EI a également revendiqué le 31 décembre le double attentat à Bagdad qui a fait au moins 28 morts et 50 blessés, selon les médias.