Maldives. Il faut cesser de blâmer les autres pour le triste bilan en matière de droits humains

En réaction à l’annonce de la décision prise par le gouvernement des Maldives de « quitter » le Commonwealth en raison des critiques portant sur son bilan en matière de droits humains, Champa Patel, directrice pour l’Asie du Sud à Amnesty International, a déclaré :

Les autorités des Maldives doivent faire face à la situation des droits humains sur leur territoire, au lieu de fustiger les critiques légitimes.

Champa Patel, directrice pour l’Asie du Sud à Amnesty International

« Les autorités des Maldives doivent faire face à la situation des droits humains sur leur territoire, au lieu de fustiger les critiques légitimes. 
« La situation des droits humains a été en chute libre dans le pays au cours des dernières années. Le gouvernement a fait enfermer les opposants avec des procès engagés pour des motifs politiques, et a mené une répression sans précédent contre les médias indépendants. Les autorités ont aussi menacé de mettre fin au moratoire sur la peine de mort en place depuis plusieurs décennies, et de procéder à des exécutions pour la première fois depuis plus de 60 ans.
 
« Au lieu de se plaindre d’un traitement inéquitable, le gouvernement des Maldives devrait envisager d’établir des contacts plus constructifs avec la communauté internationale. »